1 août 2006
Un week-end a El Quisco
Le week-end passe, j’etais invitee avec d’autres étudiants par Alonso a passer le week-end dans la maison que ses parents possedent a El Quisco, une station balneaire un peu au nord de Valparaiso.
Au programme : dégustation de paela marina (une soupe aux fruits de mer), visite de la maison de Pablo Neruda à Isla Negra, plage. Voici quelques photos en vrac, j’ai un peu la flemme d’écrire un vrai article (mais je garde un très bon souvenir de ce week-end !).
Tout d’abord San Antonio, à 40 kilomètres au sud de El Quisco, où les prix des restaurants défient toutes concurrence (c’est ici que j’ai goûté la paela marina). Sur le port, on peut acheter de l’huile de phoque qui est selon les marchands la solution à tous les problèmes !
Quelques photos de la plage de El Quisco : il ne faisait pas très chaud, mais avec le soleil on pouvait rester en T-shirt. Oscar et Mathurin se sont baignés (enfin surtout Mathurin, c’est pas de l’eau à 12 degrés qui fait peur à un Breton !).
Ensuite le port de pêche toujours à El Quisco :
Et pour finir quelques images de la visite à Isla Negra (sur la photo de groupe de gauche à droite : Mathurin, moi, Alonso, Oscar, Jose-Jose).
Voilà voilà !
25 juillet 2006
Pomaire
Pomaire est un petit village à une quarantaine de kilomètres de Santiago. Il est connu pour ses poteries, et attire pas mal de touristes (mais surtout le week-end apparemment).
J’ai décidé un peu sur un coup de tête : tiens, aujourd’hui j’y vais ! Pour s’y rendre : le bus. Je me rends donc à l’un des terminaux de bus de Santiago, celui d’Estacion Central. Il faut savoir que le bus est LE moyen de transport au Chili, bon marché et plus rapide que le train (de plus le réseau ferroviaire est peu ou pas développé dans le Nord du pays). J’arrive donc au terminal, il y a au moins une soixantaine de bus qui attendent des voyageurs. Tout autour de ces bus, les comptoirs des différentes compagnies (Condor, Tur-Bus, Pulman, …) vendent des billets au voyageurs. Mais pas besoin d’acheter le billet avant pour se rendre à Pomaire, on monte dans un bus et on paie à bord.
Me voilà donc dans le bus : le controleur passe et demande à chacun où il souhaite descendre (le bus va jusqu’à Melipilla). Il m’explique que pour aller à Pomaire, comme c’est un jour dans la semaine le bus n’y passe pas directement, il faut prendre un autre bus. Je ne comprends pas tout ce qu’il me dit, mais heureusement je ne suis pas la seule à me rendre au village. Un autre jeune et une dame chargée de paquets y vont aussi. Le bus nous dépose donc au bord de la route. Nous marchons environ 200 mètres pour rejoindre une autre route, et prenons un bus pour Pomaire.
A l’entrée du village, le jeune m’explique que la rue principale est la rue commerçante avec toutes les boutiques. Je commence donc à me promener dans le village. Il fait très beau, il y a un ciel bleu magnifique. Le village est tout mignon, ça change de Santiago ! Beaucoup de maisons en bois, la moitié d’entre elles sont des boutiques qui vendent des poteries. C’est assez marrant, toutes les boutiques vendent exactement la même chose ! Des poteries de toutes les tailles et formes, en terre cuite assez foncée. Comme vient l’heure de manger, je rentre dans un restaurant. J’en profite ici pour montrer à quoi ressemble la cuisine chilienne.
Pour le retour j’ai pris un bus jusqu’à Melipilla pour repartir vers Santiago. Cette petite escapade m’a fait beaucoup de bien ! Changer de décors et prendre l’air ! Gros chats !
24 juillet 2006
Le Cerro Santa Lucía
Dimanche dernier (le lendemain de la visite de Valparaiso), je suis allée voir un autre cerro : le Cerro Santa Lucía. Celui-ci est moins haut que le Cerro San Cristobal mais par contre il est en plein centre ville.
Le Cerro est bien aménagé : tout un enchevêtrement d’escaliers plus ou moins pratiques permet de grimper au sommet. Il y a aussi beaucoup d’arbres, bref c’est vraiment un endroit agréable.
En ce dimanche il y avait pas mal de monde qui se promenait sur le cerro : des touristes, des familles, des amoureux … En particulier au sommet du cerro : de là on a une belle vue sur le quartier et même un peu plus loin.
Au pied du cerro se trouve un marché artisanal. On y trouve des objets en cuivre (le Chili est le premier producteur mondial de cuivre), des bijoux en lapis-lazzuli (pierre qu’on ne trouve que dans la région il me semble), des porte-monnaie, sacs, chapeaux et autres objets en cuirs, des ponchos, … J’en ai profité pour acheter une carte postale … de Valparaiso ! Ben oui, je n’y avais pas pensé sur place !
19 juillet 2006
Valparaiso, épisode I
Samedi dernier je suis allée à Valparaiso avec un petit groupe cinq autres personnes de l’hostal (les deux autres français Julien et Georges, un Indien et deux allemandes). Avant de partir j’avais eu deux échos contradictoires : Alonso un étudiant chilien me disait qu’en une journée, nous n’aurions pas le temps de faire grand chose, tandis que Georges et Julien trouvaient qu’une journée c’était bien assez ! Moi je faisais plutôt confiance à Alonso, qui confirmait ce que raconte le guide du Routard.
Bref ! Nous sommes partis en bus depuis Santiago vers 11h30. Le trajet fut vraiment agréable : déjà parce qu’il faisait un temps magnifique, et ensuite parce que la route est en plein nature (notamment sur la deuxième moitié du voyage, la route est bordée de mimosas). Valparaiso est à 120 kilomètres de Santiago; nous sommes donc arrivés vers 13h.
Comme c’était l’heure de manger, on s’est mis en route pour trouver un restaurant. Georges qui était déjà venu à Valparaiso a proposé d’aller manger dans le quartier du port. Après vote, on a décidé de faire le chemin à pieds (plutôt qu’en métro). Estimation de Georges : 25 minutes de marche.
Bon finalement on a marché près d’une heure, mais on a fini par arriver ! Le quartier en question est plein de petit restos avec les serveurs qui guettent les touristes. On se retrouve donc « coincés » au milieu de 4 ou 5 d’entre eux, qui nous assurent que leur restaurant est le meilleur de Valparaiso, et tiennent à donner à chacun d’entre nous un prospectus. Finalement on en choisit un au pif. Le menu :
– en apéritif, du pisco sour (alcool local au goût de citron)
– une empanada aux fruits de mer (sorte de beignet)
– pour moi, saumon au beurre et frites
– dessert : deux boules de glaces
On a passé plus de deux heures dans ce restaurant : le service était assez lent, et la nourriture n’était pas terrible (très très grasse !). A la table voisine, deux jeunes femmes chiliennes commencent à nous parler : vous venez d’où, qu’est-ce que vous faîtes au Chili, … Arrive alors un chanteur avec sa guitarre, bref tout ça s’éternise, une des chiliennes commence à vouloir prendre des photos avec une des allemandes, lui offre un verre de vin…
Enfin nous voilà dehors !! Il est 16h30 et il reste environ 1h30 avant que le soleil se couche. Direction un des « asensores » pour grimper en haut d’un des cerros qui entourent la ville. Ce sont des funiculaires qui ont été construits à la fin du XIXième siècle (la plupart fonctionne encore). Celui-ci est l’asensor de la Artilleria. Ca secoue un peu ! Au sommet on a une belle vue sur le port et une partie de la ville. Puis on redescend à pieds par des petites rues tortueuses. C’est vraiment très joli et je veux prendre plein de photos. Du coup je me retrouve toujours derrière le groupe, que je trouve bien pressé de descendre. En bas, nous prenons un bus pour aller voir un autre asensor , le Cordillera, avec une pente qui donne le vertige ! En haut encore une très belle vue sur la ville. Le soleil commence à se coucher, le ciel se teinte d’un joli rose et nous redescendons. Une fois en bas, direction une terrasse de café pour prendre un petit truc avant de partir (et oui, la visite et finie !). On regagne ensuite le terminal des bus sur le même pas de course (oui, comme Papa dans Bordeaux, heho), et on rentre à Santiago.
Bilan de la journée, plus de temps passé dans les restos/café que dans le bus, et plus de temps passé dans le bus qu’à visiter la ville ! Hihi ! Je veux y retourner !! Donc Bastien tu sais ce qui t’attend : visiter le musée de la marine, la Sebastiana, une des maisons de Pablo Neruda, et prendre le temps de caresser les chats dans la rue !
17 juillet 2006
Le 14 juillet
Tous les Français résidant au Chili au moment du 14 juillet avaient la possibilité d’aller retirer un carton d’invitation à l’ambassade de France, pour pouvoir assister à la réception donnée par l’ambassadeur.
Nous sommes donc allés avec Julien chercher nos invitations (plutôt classe, je vous laisse juger). On ne voit pas très bien sur le papier qui accompagne l’invitation, mais le dessin représente madame France (assez hexagonale) avec sa robe à fleurs qui donne la main à monsieur Chili (grand et maigre) ! Mais qu’ch’est doux diraient certains !
La réception avait lieu dans le jardin de la maison de l’ambassadeur, sous un chapiteau. On a eu droit à un buffet avec des produits français qu’on ne trouve pas ici (ou plutôt on en trouve, mais c’est pas bon !) : fromages, patés, crêpes et des amuse-gueule (tappenade, quiches, …). L’ambassadeur a prononcé un discours (amitié franco-chilienne, solidarité entre français aux Chili, …), et les pompiers de Santiago ont chanté les deux hymnes nationaux.
Sur le carton d’invitation, on voit écrit : « tenue de ville ». En fait tout le monde était très bien sapé (à part quelques jeunes qui comme nous étaient habillés normalement), il y avait pas mal d’officiers, la veste alourdie par les médailles qu’ils portaient. En bref, la haute société française de Santiago se trouvait là.
Je n’ai pris qu’une photo en partant, ça me semblait déplacé de sortir mon appareil-photo au milieu de tout ça !